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23 mai 2016

2016.02.21 Trail des routes royales

Bonjour à tous,

 Voilà un petit résumé de mon expérience de course, vous aurez aussi je pense les impressions d'Hervé. D'ailleurs j'espère que tu vas bien.

 Jour J : Réveil à 6h, comma d’habitude, jusque là tout va bien. Préparation vestimentaire, veste chaude ou coupe vent. Coup d’œil à la météo, 10° j’opte pour le coupe vente. Préparation mentale et oui c’est pas tous les jours 50 km. Petite anxiété au niveau du pied mais pas de douleur espérons que ça continue comme ça.

Arrivé à Versailles, bordel il y a du vent et c’est un peu boueux, mais pas de pluie c’est déjà ça.

Départ 9h pétante, jusqu’e là tout va bien, comme d’habitude, petit embouteillage au 2ème km. Ensuite chemin roulant jusqu’au 7ème km, la première côte. Plein de boue, avec des crevasse partout, à croise que la cavalerie du roi vient de passer. Ca glisse, un mec tombe devant moi, je lui demande si ça va et là paf, me voilà sur le flanc, heureusement pas de mal, je me dis que je viens de me faire un cataplasme d’argile au niveau du genou. Ensuite terrain roulant, arrivée sur des champs, là il faut tenir, ça glisse, je regarde mes chaussures, j’ai l’impressionne de ne voir que de la boue, le vent de face, j’espère retourner dans la forêt assez vite. Des petites côtes, que je monte en courant, même si on sente que la grosse arrivé et elle arrive dans un petit village, là je me mets en marche active. Petit coup d’œil à la montre, bientôt le premier ravito et je suis dans les temps. J’arrive en 2h15, je suis franchie, c’est rassurant pour la suite.

Deuxième partie du parcours, ça rigole moins. Dans la forêt, des petites montées que je prends en courant à petites foulées, les autres au je ne vois pas le sommet, je marche. Les descentes technique, racines, cailloux, j’amortie avec les cuisses, bordel j’ai l’impression de descendre des marches fait pour les gants. J’avais opté pour boire au 30èeme et manger ma crème de marron au 35eme. Enfin de compte, une grosse côte au 27ème m’a fait changer mes plans et tout y ait passé, boisson et crème.

Au 30ème km, je me dis plus que 10 et c’est le deuxième ravito. Toujours des côtes et toujours même principe, j’essaye de courir sur les petites côtes, pour le reste je marche. Cette partir est beaucoup plus dure que la première, mais bon j’arrive de temps en temps sur terrain sec et plat à faire des points au 10km/h. Deuxième ravito, je bois, je manque du pain d’épice et j’essaye un gel, pas convaincu. Je jette un œil sur la suite du parcours et là grosse côte, beaucoup de gens marchent sauf les derniers relais, que j’ai vite différencier à l’odeur de parfum et à leur propreté.

Bon cette partie est quasiment plate, je le sais, j’ai mit 4h30 pour faire 40 km, je compte encore max 1h30 de course, pour 51,8 km c’est ce que les organisateur avait prévu au départ. Alors là pour moi 12km c’et un aller-retour Tour-Eiffel/Jussieu, on se motive comme on peu.

Nous arrivons sur un allée bitumé, je me dis cool, je vais pouvoir accélérer, non pas du tout, j’ai du mal à être en dessous des 10km/h, là c’est lassant, 4km km dessus, seules, à me faire doubler par gens propres. Consolation j’arrive encore à doubler les autres. Nous passons au dessus d’une nationale et je vois Rambouillet : 4km. Nous revenons dans les bois, donc boue où j’ai faillit perdre une chaussures, tomber dans l’eau, enfin bref, vivement là fin quand même. Arriver sur une ligne droite, avec beau chemin, je me dis c’est bon dernière ligne droite, je regarde ma montre 6,40 au kilo, je peux pas aller plus vite, je regarde devant moi, pas de trace du château et là une pensée me vient : Au moins pour les 80km, la Tour Eiffel on la voit de loin.

52 km à ma montre et toujours pas de château, je demande à un bénévole où est-il ?, il me répond : Tour droit à 1,2 km à vu due d’œil, vous le voyez pas ? J’ai cru pleurer surtout que non, je ne le voyais pas. Enfin l’arrivé, enfin je pense, j’entend un mec qui parle au micro et j’entends mon nom, c’est bon je suis arrivé. Au total 53,5 km en 5h54 et je n’ai toujours pas vu le château, il est en rénovation.

 Tout ça pour dire, que c’était une super expérience. J’avais pris pas mal à manger, enfin de compte, je me suis nourrit aux ravito et pas temps que ça. Les jambes un peu lourdes et faire 1,5km de plus alors que tu es « programmé » pour 52km, ça fout un coup.

Je suis prête pour la capitale, attention Paris nous voilà. 

 Pour ceux qui serai tenté, elle est sympa, même pour ceux qui trouvent que 52 km c'est beaucoup, il y a le relais.

MARYLIN


Bravo Marylin ,
 
Super résumé et magnifique course !!!!
Tu es largement  dans  les temps pour l'éco-trail.
 
Maintenant repos bien mérité 
 
Tu vas encore devoir nettoyer tes chaussures décidément :)
 
A bientôt
 

Sébastien CONSTAN


Bonsoir,

Patron, un 51 Z’ vous plait !

Organisée par les ex-cadors du team Salomon, le  tout nouveau trail des villes royales cheminant de Versailles à Rambouillet nous a offert un superbe tracé à la fois champêtre et bucolique.

1000 inscrits pour cette première. Mais à mon humble avis dans les 600 sur le terrain, auxquels il faudra soustraire les agonisants pour avoir un compte plus précis à l’arrivée :)

51 km (53,5 en réalité), 1000 m de dénivelé sur le site internet mais 800 avérés sur ma montre.

Nous arrivons proprets Marylin et moi au plan d’eau des Suisses jouxtant le château de Versailles. Magnifique !

Je retrouve deux copains guides d’aveugles, habitués du trail sur longue distance.

Nous partons quasiment les derniers, tels des néophytes en goguette, en sorte que nous avons piétiné ici ou là au départ, puis à nouveau cinq bonnes minutes 2 Km plus loin, histoire de ne pas se quitter comme ça à la sauvage !

Mais je ne vais pas refaire à nouveau l’intégralité du descriptif du trail à la suite de Marylin.

A retenir qu’il s’agit simplement d’une très belle course, malgré les difficultés, le vent tenace de face, la boue presque sans discontinuer ne permet aucun appui au risque d’y laisser ses chaussures.

Merci à mes "Cascadia" ultra-efficaces, elles m’ont protégé en amortissant tous les chocs.

Toutefois, un petit reproche : le mélange et la promiscuité avec les départs des relais procurent un ressenti désagréable. En effet, lorsqu’au KM 40 tandis que les relayeurs s’élancent à fond pour finir l’ultime tronçon de 11Km(13,5), vous avez l’impression de piétiner ce qui est assez déstabilisant. Surtout lorsque vous avez l’incongrue et exécrable idée au Km 30 de vous dire :  "tiens, il me reste encore un semi-marathon avec des cotes à faire dans la boue", grave erreur !

Encore que, la gêne, rien de plus excitant ! A chacun ses contradictions.

A l’occasion de ce deuxième et dernier arrêt, j’ai attendu poliment un temps fou qu’on me serve à boire, ne trouvant plus mon gobelet. A quoi bon se presser au vue de la cote raide à l'infini qui nous défiait dès la reprise ?

Ne suis-je pas bien sous mon arbre, envoyant un texto à ma dulcinée afin qu’elle s’apprête à venir nous chercher à Rambouillet ? Bref, finalement j’ai eu du coca, je n’en bois jamais…roulez jeunesse !

Ce fût une première pour moi sur cette distance, je remplaçais Thierry Fournier et courais sous son patronyme. Quelle responsabilité ! Mission accomplie.

Ceci aurait nécessité une véritable préparation pour trouver l’énergie à même de faire bonne figure dans toutes les cotes, rrrrrhhhh :)

Notre Marylin, avec laquelle j’ai eu le plaisir de participer à cet évènement sportif, préparait l’Ecotrail sur ce parcours à l'identique, comme d’autres font un semi avant un marathon, ceci ayant valeur de test en conditions réelles.

Au final nous  avons couru chacun à notre rythme.

Tandis que je m’enfilais tous les quartiers d’orange à ma portée sur les stands à l’arrivée en attendant, loin devant mes copains guides, elle est apparue, toute mignonne et maculée de boue comme tous les coureurs.

Quatrième féminine. Bravo Marylin !

Alors pourquoi, oui, pourquoi courir autant et dans de telles conditions ? Comme une éclaircie de l’âme, un jeu avec mes semblables, une bouffée d’air pur.

Quelle douce liesse que cette barbarie, lutte amicale et festive quand d’autres absurdes de la pire espèce se drapent de toutes les vertus.

Un plaisir simple et modeste, une aventure humaine parmi d’autres offrant un éventail infini de possibilités et de rencontres. Mouais mouais, mouais, ça cogite sévère dans les bois, il est temps d’arriver !!!

Tout joyeux de partager à nouveau avec vous un bon moment de plus après 6 mois d’arrêt de sport.

A l’occasion de cette reprise, ai-je bien mérité moult petites bières et d’autres encore à venir ?

Mais non patron, non, pas un 102 ! Raz-le-bol de l'anisette, et puis je préfère les gros cubes, comprenne qui pourra, tu fais demi tour avec ta mob ! :)

Hervé


Bravo Hervé

Derrière cette machine à courir , se cache cette plume délicate qui s'abreuve au pastis

Oups j'ai dérapé ...

Encore bravo à Marylin
Mais tu nous a pas donné ton temps?!
Étais tu déjà au bar ?

Bonne soirée

Sebastien


Bravo cher Hervina !!! Avec ton récit et ta plume royale ensorcelante, cela donnerait presque envie de s'inscrire et d'enfiler le dernier short de course avec crinoline intégrée....

Mais non je ne succomberais à cette tentation, sauf si la cour royale déciderait de réduire la distance.

Bravo Marylin pour cette performance qui n’est que pour toi qu’un entraînement au vue de ta prochaine course ultra royale de l’écotrail.

Bonne récupération

Patricia


Bonjour à tous

Un grand bravo à Marylin et Hervé pour cette course.

Quelle courage et quelle ténacité, je vous félicite et vous remercie pour vos résumés.

Marylin, je suis impatient de te te revoir et de te félicité directement, en attendant bon entrainement et bon courage pour l'éco trail de paris, je pense que tout le club pensera à toi.

Hervé, que dire sauf Bravo pour ta course et ton écriture si drôle et agréable... mais pourquoi cette modestie qui te caractérise tant, donne le nous... ton temps!

@ très bientôt.

Richard


 

 

 

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